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Témoignage de nos partenaires
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Une initiative heureuse.

La création de l’ARMCDH il y a quatre ans fut à n’en pas douter une initiative heureuse. Elle témoignait d’un retour d’engouement de la société civile pour le cinéma, après une longue hibernation de cet engouement. En fait, à ce titre elle témoignait d’un renouveau de la société civile ; avec d’autres initiatives elle annonçait le passage de la société civile marocaine, aussi laborieusement que ce fût, à un nouveau stade de développement, marqué par un certain rajeunissement et , entre autres caractéristiques, par un intérêt plus grand, plus direct et plus explicite porté à la chose culturelle, morale (relative aux mœurs) et comportementale. Le choix du cinéma s’imposait, étant donné la place et le rôle du cinéma aujourd’hui dans l’expression artistique et (partant) dans le changement culturel, moral et comportemental. « L’option » droits humains n’était pas moins indiquée, vu que ces droits sont désormais au cœur de tout projet de transformation sociale. Aujourd’hui l’ARMCDH s’est assurée sa place dans la cité, et même au-delà, ne serait-ce qu’à travers son activité peut-être la plus emblématique, la Nuit Blanche du Cinéma et des Droits de l’Homme. Ses autres activités —les Jeudis mensuels et les Matinées pour enfants —contribuent un tant soit peu à secouer la torpeur culturelle r’batie. On ne peut que lui souhaiter autant de succès qu’elle en mérite, et de persévérer.

Ahmed Herzenni

Ancien président du Conseil consultatif des droits de l'Homme

Un désir de création.

Il n’y a rien de plus gratifiant pour un pays que de voir sa jeunesse, mue par une volonté d’accomplissement, un désir de création. C’est sans surprise, que de jeunes réalisateurs Marocains, caméra à l’épaule, ont décidé de raconter, de nous révéler leurs histoires : Des films narrés, des films sur des situations réelles, des films retraçant notre histoire, dévoilant nos valeurs, notre citoyenneté, nos différences , des films exposant notre identité plurielle. En moins d’une décennie donc, le film marocain à travers la réalisation de documentaires, renaît. Les écoles de cinéma ouvrent leurs portes, de nouveaux festivals émergent, les chaînes de télévision diffusent désormais ce genre cinématographique, que nous appelons le cinéma du peuple, à une heure de grande écoute. Dans cette frénésie autour du documentaire, cette prise de conscience d’un cinéma plus que jamais marocain, sous toutes ses formes, un groupe de jeunes femmes portant un intérêt manifeste pour la culture et les droits humains, se lancent avec passion dans la ritualisation des jeudis du Cinéma et des droits de l’Homme. Films du monde entier, débats, ateliers d’écriture, master classes, en plus d’une activité mensuelle chaque dernier jeudi du mois au cœur de Rabat, au sein du mythique Cinéma 7ème Art, sont des invitations ouvertes à des spectateurs d’horizons divers, à revivifier le cinéma, dans toutes sa portée humaine, sociale et culturelle. Avec ardeur, curiosité et persévérance, ces «Pétroleuses» de la culture contribuent, avec le peu de moyens dont elles disposent, à la promotion de la culture des droits de l’homme au Maroc.

Reda benjelloun

Directeur des magazines d'information et du documentaire à 2M

Un présent qui me permet de plonger dans un passé

Un présent qui me permet de plonger dans un passé. Une jeune génération qui s’inscrit dans une tradition culturelle « révolutionnaire » en son temps. Celle de ma génération où le ciné club avait en son temps constitué un moyen efficace pour diffuser un savoir cinématographique…mieux, révolutionner les esprits et faire prendre conscience ciblant particulièrement la dimension politique. L’initiative de l’ARMCDH vient à point nommé à un moment où il devient nécessaire voire urgent d’investir le champ culturel. Elle adopte une démarche forcément renouvelée et nouvelle. Un renouvellement nécessaire à l’ère des nouvelles technologies qui ont inéluctablement façonné la culture et y ont permis un accès de plus en plus large. Le choix de la thématique des droits humains n’est pas fortuit au moment où la demande de l’accès aux droits devient de plus en plus importante et la revendication de différentes catégories de la société est plus que jamais palpable. Communiquer, informer, sensibiliser, éduquer sont les quelques pistes que permet une initiative ayant choisi le cinéma comme support. Un choix judicieux qui contribue à relever les défis multiples auxquels se heurte tout un pan de la jeunesse marocaine. Les laissés pour compte trouveront certainement dans cette belle initiative un espace de rencontre, de dialogue, de débat et d’ouverture sur le monde. Belle initiative et magnifique RV que nous permet l’ARMCDH tous les derniers jeudis du mois. C’est plus qu’un RV…c’est, à présent un rituel.

Latifa Bouhsini

Universitaire, féministe et chercheure en Histoire des femmes