TIRSS, RIHLAT ALSOO’OUD ILA ALMARI’I

Ghassan Halwani vit et travaille à Beyrouth. Après un court métrage Jibraltar (2005), et en raison de la guerre atroce israélienne de 2006 contre le Liban, il a abandonné la carrière d’artiste et a pris sa retraite pour faire un travail d’artisan d’illustration/animation pour soutenir ses économies. Il s’est impliqué dans des collaborations avec des cinéastes libanais et arabes , dramaturges, artistes contemporains, éditeurs, musiciens, et soutenu ses engagements politiques.
Parmi ses collaborations : une longue contribution avec le dramaturge et artiste Rabih Mroué, Takhabot un clip avec le musicien Tamer Abu Ghazaleh, une courte animation pour le long métrage documentaire Lebanon Rocket Society de Joanna Hadgithomas et Khalil Joreige, Lucena : Obedience Training with Zoukak Theatre company, un court métrage d’animation pour le long métrage 1982 de Oualid Mouaness.
En 2012, il jugeait inévitable de ne pas travailler sur un discours politique renouvelé sur la question des disparus et des charniers au Liban qui s’achève en 2018 avec le film Effacé, Ascension de l’invisible.
De plus, il contribue à la création d’une archive nationale dédiée aux disparitions forcées au Liban.