Master Class de Pablo MAZZOLA

Le cinéma argentin s’est toujours pensé social. Il a toujours représenté et réfléchis aux actes humains dans les conflits. Même dans les moments les plus sombres de notre pays, le cinéma a cherché á représenter nos droits de l`homme, et à prendre conscience de ces droits. Les réalisateurs argentins se positionnent au sein de problèmes à résoudre. Du simple divertissement de foire qui était auparavant le cinéma s’est transformé en un moyen de prendre conscience de ce que nous sommes. C’était notre nécessité sociale. Il y a eu des décennies qui ont mis en évidence et intensifié notre prise conscience de nos droits. La période des années 80. Elle souligne en particulier une hausse des revendications à travers le cinéma qui a été l’ouverture élargissant l’horizon de la pensée. Mais déjà avant, de nombreux réalisateurs ont haussé la voix pour dénoncer et raconter à quel point étaient lésés les droits
et la dignité des argentins. Documentaires d’abord et fictions ensuite. Ainsi, dans les années
60, l’expression audiovisuelle entre fortement en scène pour représenter les injustices. Les années 70 ont dévasté notre culture et le cinéma n’a pas été épargné. Il a néanmoins pu représenter cela de manière timide et plus au moins clandestine. A partir des années 90, de nouvelles problématiques et de nouvelles dynamiques culturelles ont émergé dans le cinéma comme thématiques à représenter. L’Argentine est un pays vaste. Son immensité se reflète sur les différentes interactions qui se recherchent une place pour les expressions multiples
et pour le respect des différences: identitaires, politiques, sexuelles, culturelles, migratoires, religieuses, relatives à l’enfance, à l’adolescence, à l’écologie, à la parité entre les sexes, etc…
Pouvoir compter et partager les représentations cinématographiques de l’Argentine et la façon dont nous nous reconnaissons, valorisons, demandons et pensons à nos droits fondamentaux est l’objet de notre rencontre.