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RDV littérature avec Léa Morin pour la parution de son ouvrage ‘De quelques événements sans signification à reconstituer’ | 25 janvier 2023 à 18h00

RDV littérature "De quelques événements sans signification à reconstituer" dirigé par Léa Morin

Dans le cadre des Rendez-vous de la littérature, L’Association des Rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme – ARMCDH organise en collaboration avec la Fondation Hiba une rencontre-débat avec Léa Morin, pour la parution de son ouvrage « De quelques événements sans signification à reconstituer » préfacé par Mostafa Derkaoui, le mercredi 25 janvier 2023 au café la scène à Rabat en présence des frères Derkaoui et de Mohamed Jibril.
Ce RDV littérature sera modéré par Ahmed Boughaba, Critique de cinéma, journaliste et membre de l’ARMCDH.

Cet ouvrage présente la recherche de Léa Morin autour du premier film, longtemps invisible, du cinéaste marocain Mostafa Derkaoui De quelques évènements sans signification (1974), qui a conduit à sa récente restauration et diffusion internationale. Loin de se cantonner à une histoire cinématographique, ce « livre-archive, livre-enquête, livre-action » esquisse à partir des pistes multiples ouvertes par le film, une constellation de micro-histoires qui sont autant de réflexions et propositions de récits à faire émerger sur le Maroc culturel, artistique et politique des années 1970. Le livre inclut un DVD avec le film.

Biographie de Mostafa Derkaoui

Mostafa Derkaoui est un cinéaste, pionnier du cinéma moderne marocain,  né en 1944 à Oujda (Maroc). Diplômé de l’École de Cinéma de Łódź, il vit à Casablanca.
Depuis son retour au Maroc en 1972, il prolonge ses recherches esquissées dans ses films d’études polonais, pour un cinéma libre et engagé qui puisse à la fois s’inscrire dans une réflexion décoloniale et la recherche d’une identité cinématographique proprement marocaine, tout en développant des formes innovantes et radicales. Sa vision avant-gardiste viendra se confronter à celle officielle et répressive de l’État marocain des années 1970 (ainsi que des institutions coloniales qui perdurent). Son premier film De quelques événements sans signification (1974), réalisé avec un collectif d’artistes et intellectuels casablancais, sera interdit (Il sera restauré par la Filmoteca de Catalunya et l’Observatoire Art et Recherche en 2019).
Étudiant en philosophie à Casablanca au début des années 1960, passionné de théâtre, il se verra déjà interdire pour raisons politiques une de ses premières pièces en pleine période de répression contre l’extrême gauche et l’opposition sous Hassan II.Il part alors pour la France et fera une année d’étude au sein de l’école de cinéma parisienne l’IDHEC. Après un bref retour au Maroc et la réalisation d’un premier court métrage “Les 4 murs” produit entièrement indépendamment (aujourd’hui perdu), il part étudier, avec son frère le chef opérateur et réalisateur Abdelkrim Derkaoui, à l’École de Cinéma de Łódź en Pologne.
Il y réalise 4 courts métrages, s’essayant à la fois au documentaire et à la fiction, ainsi qu’un mémoire de fin d’études sur Le rôle du film dans le processus de transformation et d’élévation des consciences. Il sera également très actif dans la vie politique, théâtrale et étudiante de l’époque, tout en soutenant les luttes pour la démocratie et le combat pour les Droits de l’Homme au Maroc. Pour son film d’étude « Les Gens du Caveau », il se rendra à Paris après mai 1968 et filmera des débats au sein des États Généraux du Cinéma. Ces images, aujourd’hui disparues mise à part l’extrait utilisé pour son film, constituent une des rares trace filmée de ces rencontres historiques.

Biographie de Léa Morin

Curatrice et chercheuse indépendante, Léa Morin est co-fondatrice et directrice de l’Atelier de l’Observatoire (art et recherche) à Casablanca. Après des études en philosophie et cinéma, elle est diplômée de la filière exploitation de la FEMIS. Elle a été programmatrice et directrice de la Cinémathèque de Tanger entre 2007 et 2013. Ses recherches portent principalement sur les archives, l’histoire et le patrimoine cinématographique dans une tentative de contribuer à une meilleure connaissance des modernités artistiques rendues invisibles par les narrations dominantes, et de retracer des historiographies de l’absent, du disparu et de l’oublié. Positionnée entre création contemporaine, pratiques de préservation et recherche en Histoire du cinéma, Léa Morin a pour habitude de mener et élaborer des projets transdisciplinaires qui associent artistes, praticiens (archivistes, conservateurs) et chercheurs.